HOLE /
TROU
Un spectacle
de & avec Etcha Dvornik
D'après "Le Livre des jouissances" de Jean-Philippe Domecq
Musique : Anne Coroller, John Coltrane
Scénographie : Etcha Dvornik
Costumes : Etcha Dvornik, Alexandra Holownia
Dessins, tableau : Jean-Philippe Domecq
Céramiques, Végétalisation : Hantu ( Weber + Delsaux)
Durée : 1h15
"Les hommes semblent passer leur temps à passer à côté", constate Jean-Philippe Domecq, écrivain et peintre, dans Le livre de jouissances (éd Pocket), nous dérobant ainsi d'emblée le sol sous les pieds.
"A côté de quoi ?" Il ne rassure pas : "on ne sait, mais à côté !".
Mais plus tard il ajoute : "De cette immense vie..."
Comment faire donc, comment ne pas passer à côté ? Et qu'est-ce que c'est que "vivre" ?
"Se vivre depuis le tout sauf soi", propose Jean-Philippe Domecq : "C'est un détachement qui ne prétend pas à sagesse ou alors élémentaire, puisqu'il nous vient du premier ressort de la condition humaine : la conscience de notre mort."
A la mort répond la volupté, c'est le jeu d'Eros et Thanatos. Du sexe libertin à l'orgasme mystique, d'une jouissance à l'autre, le corps reste pourtant au centre de toutes les jouissances. "Le corps demeure qui se ressent". Elle ne le sait que trop bien, Etcha Dvornik, danseuse, chorégraphe, comédienne pour qui le corps dansant est la source de jouissances existentielles ; pourquoi les textes de Jean-Philippe Domecq lui permettent de poursuivre ses recherches sur le corps et l'être.
Comment sommes-nous, hommes et femmes, dans nos jouissances, jouissons-nous différemment ? Le fameux "continent noir" selon Freud, est-il encore sanctuaire de l'inconnu ?
Pour réfléchir à ces jouissances, Etcha Dvornik dialogue avec les textes et dessins de Jean-Philippe Domecq, par ses danses, sa voix, ses mots.
Cela donne le spectacle : HOLE/TROU ou le Vertige de vivre. En écho à une des propositions de Domecq : "Autant en effet partir du vertige de vivre, puisque on se sait mortel dès le départ. Autant appuyer nos pas sur notre ignorance irrémédiable... Rien de plus sûr que le sol absent".
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Création chorégraphique et théâtrale
Tout public (à partir de 18 ans) Salle 1Dates et horaires : Vendredis & samedis 20-21 / 27-28 décembre 2024 à 21h00 |
La presse en parle :
TELERAMA - Critique par Rosita Boisseau - 17/02/2023
La démarche artistique de la danseuse et chorégraphe Etcha Dvornick, passée par des apprentis-sages variés dont ceux du classique et du contemporain, s’enracine dans un questionnement existen-tiel. Porté par le texte Le Livre de jouissances, écrit par Jean-Philippe Domecq, dont les toiles enve-loppent le propos, son spectacle Hole / Trou ou le Vertige de vivre interroge l’absurdité de notre vie quotidienne et le sens de notre activité. Sur ce socle philosophique délicat, elle entend recentrer ce qui fonde le vivant, le rapport à soi et à l’autre, la sensualité et le plaisir. Sur des musiques d’Anne Co-roller Germanique et de John Coltrane, elle déploie son solo entre geste et texte.
Magazine arts culture évasions
Bravo Etcha Dvornik, seule en scène, magnifie la joie, la jouissance et la mort sous forme de poésies et d'expressions corporelles. Notre corps est le support des jouissances, hommes et femmes jouissent-ils alors différemment ? La mort est irrémédiable, vivons donc la vie dans un vertige de jouissances ! Ce spectacle, inspiré du livre "Des jouissances " de Jean-Philippe Domecq, romancier et essayiste français, est transposé par Etcha Dvornik qui donne une vision féminine de la jouissance. Plusieurs poèmes, la chorégraphie et la mise en scène sont l'oeuvre de la comédienne qui nous maintient dans un état d'incertitude, d'étonnement et d'attente tout au long du spectacle. Réservé au plus de 18 ans.
Infocus, webmagazine - Jacques Emmanuel Mercier
LE théâtre est un art en perpétuel renouveau. En recherche de ce qui fait son essence. Qu’en est-il réellement ? Le théâtre repose sur quoi ? Sur qui ? Si une réponse devait être apportée, je dirais que le théâtre n’a comme socle que son public. C’est le cas de Hole. Hole est difficile à définir. Ode à l’homme et son existence ou échange de danse contemporaine cherchant à comprendre son monde. La vérité doit se situer entre les deux. Puis il faut avouer que le spectacle est quelque chose d’unique. Une folle traversée de l’imaginaire humain dans ses désirs, les plus sombres, les plus violents. Une question nous reste. Que vaut l’homme ? Une autre arrive alors qu’est ce que l’homme sans ses dé-sirs ? Sans doute rien. Etcha Dvornik et son seul en scène n’y répondra pas. Préférant sans doute cap-ter nos âmes par son corps. Mais la vie y est ici, sur cette scène. Elle joue du texte et de ses poèmes. La sensualité, l’audace la vie est poétique ça, on le retient. Hole ne raconte sans doute rien, mais y laisse à entendre tout un monde. Un monde de sexualité de peur et de femmes. Un monde où la beauté existe pour qui veut bien la voir. Hole est sexuel, une sexualité divine qui parle de jouissance sans le dire. Attention, ce spectacle n’est fortement pas recommandé pour un public mineur.
Les spectateurs en parlent :
(sur Billetréduc)
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Audacieux Trou ? Hole ? Un spectacle aussi juste que audacieux, aussi dansé que parlé, aussi poétique que implacable - quelques paroles en post face aussi précises que intérieures, un ensemble qui se joint. |
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Rituel de notre temps Etcha Dvornik mène là une entreprise de théâtre qu'aurait aimé Antonin Artaud aujourd'hui. À partir d'extraits du "Livre des jouissances " de Jean-Philippe Domecq (édition Pocket), elle porte un texte hard et dur, qui propulse du vide infini à l'orgasme jubilatoire. Elle le possède et en est possédée, in-ventant un rituel de notre temps et de toujours. Sur fond de dessins érotiques de l'auteur, elle danse, psalmodie, nous tape au ventre et au-delà de la pensée. On en sort remué, à l'existentielle. |
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Incarné et dérangeant J'ai trouvé très pertinent le rapport entre le texte de Domecq et l'interprétation qu'en fait Etcha. Le passage de ce texte à ceux qu'elle-même a écrit se fait de manière fluide. Le rythme est plutôt bien en alternant des parties plus poussés, crues ou dites à voix haute voir en poussant des cris, et celles où le ton est plus bas, l'aptitude plus posée. Je salue l'audace et le courage de mettre en scène ce désir là, au féminin, poussé à l'extrême, probablement dérangeant, mais qui nous ouvre une autre perspective, dont on parle sûrement moins ou pas de tout, sur l'érotisme féminine. |
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Fascinant ! HOLE fascine en effet mais plus que le spectacle c'est l'artiste elle-même qui est tout à fait fascinante. Etcha Dvornik joue de son corps et de ses mots allant jusqu'au bout de la création artistique. Hole mêle de façon unique danse et interprétation théâtrale . Un spectacle d'une grande originalité destiné aux amateurs de création contemporaine ... mais que les néophytes apprécieront certainement eux-aussi. Peu de spectacles de ce type sont programmés à Paris donc à voir absolument ! |
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Une création insolite et envoûtante Par une approche énigmatique et conceptuelle, Etcha Dvornick évoque l'extase charnelle avec sensibilité et mysticisme. Une jolie création insolite et envoûtante à découvrir. |
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Un spectacle puissant Un très beau texte remarquablement incarné, au sens étymologique du terme, dans la chair de cette magnifique artiste. Un spectacle avant-gardiste où une femme ose parler de sexe avec des mots qui lui sont généralement interdits. Le plaisir comme une opposition à la mort dont il est question dans toute la pièce. Beaucoup d'émotions. |
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A voir - Dérangeant Questionne sur notre rapport au sexe, à l'extase, à la perte de conscience, à la pulsion, au rapport au corps et à soi. Très belle interprétation courageuse et sensuelle. |
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Un art total du charnel et de l'existence On ressent vraiment ce fort lien entre l'âme et le corps et ce qui peut les distinguer, parce-que c'est avant tout une âme qui s'exprime à travers son corps, sur son corps, par son corps, dans des gestes symboliques et hypnotisant, mêlé à une musique mystérieuse, des illustrations et différentes vidéos qui mettent l'emphase sur les mots, et de surprenants moments de béatitude extatique, je recommande grandement à ceux qui cherchent des spectacles radicaux et qui explorent les parts rendues obscures de nos êtres.
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Envoûtant Encore une fois Etcha Dvornic nous transporte dans son univers atypique, hors norme, en dehors des sentiers battus. Elle nous déplace, nous interroge, nous bouscule en douceur. Voir son travail est une expérience. Et cette expérience continue de voyager au delà. Elle laisse une trace indélébile en nous. C'est de l'ordre de l'innommable. Son travail ne s'explique, il se vit. Bravo Etcha. |
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Performance puissante C'est une nouvelle et puissante performance d'Etcha Dvornik, qui cherche, au delà des lieux com-muns et des discours idéologiques qui empêchent aujourd'hui la discussion, des réponses à la ques-tion de la rencontre, du désir, de la possibilité d'aimer et de s'aimer, la peur de ne pas survivre à cette histoire et la conscience que tout s'arrêtera un jour.. tout cela dit avec des mots justes, des images, des accessoires et un corps qui est un vrai corps !!!! Bravo |
Ils ont dit :
Jean-Philippe Domecq, auteur du » Livre des Jouissance » éd. Pocket : "Belle conviction et incarnation inspirée. Vous vivez la littérature de l'intérieur et la faites vôtre."
Genevieve Fraisse, philosophe de la pensée féministe : « Travail sur les limites »
Le spectacle HOLE/TROU a été sélectionné pour le Festival International Féminin des Arts à Paris en octobre 2023 et reçu le Trophée du théâtre.
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Chers spectateurs ; merci svp de vous présenter au Guichet du théâtre munis de vos billets ou réservations environ 20 mn avant le début de la représentation.
Prenez vos précautions, l’entrée en salle n’est plus possible dès le commencement du spectacle. Au plaisir de vous
accueillir. Le TDM |
Tarif : 18€ / Tarif réduit n°1* : 14€
(Habitants du 19ème & séniors*) / Tarif réduit n°2* : 12€ ( demandeurs d’emploi, minimas sociaux, Carte handicap, intermittents du spectacle, étudiants, moins de 26 ans, partenaires, groupe minimum de 10
personnes, CE, PassCulture19e) / Tarif - de 12 ans : 9€*
* (sur présentation d'un justificatif au guichet du théâtre)